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L'artiste

Iga Gielniewski, Peintre-céramiste transmet dans sa peinture un monde particulier de symboles, de codes de l’imaginaire et de signes de la destiné. Chaque touche, chaque trait, chaque scène de sa peinture sont à la fois, une architecture équilibrée, mais aussi une souffrance et une raison de vie...
L’univers de la peintre-céramiste est peuplé de sensations, de non-dits, d’allégories, de concrétudes et d’étrange ; d’un foisonnement d’actes, de toutes les émergences de notre inconscient... Iga Gielniewski arrive à faire se rencontrer, se nouer, sur ses toiles l’inconscient personnel et la conscience collective. Le langage pictural de l’artiste se déploie au travers d’une grammaire animée, diversifié et signifiante.  Chez Iga Gielniewski, tout est sens, tout est signe; ses scénographies s’auto-construisent sur ses toiles. Sa peinture émerge, Jaillit du dedans, avec une énergie vivifiante en tonalités aigues, qui correspondent à la clarté de vision, à la netteté de ses messages de vie, de société...


© ANTOINE ANTOLINI, IGA Gielniewski : L’Art pour dire la Vie, CRACP, 2012.

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L’ enfance de l’artiste a posé les fondations de ce qui la définit en tant qu’être rattaché à la nature et à une vision spirituel du monde. Enfance passée dans une grande maison entourée d’un grand jardin, en communion avec une nature idéale, sous la tutelle d’une figure maternelle bienfaitrice et aimante. C’est un véritable Eden que l’artiste a connu et qui l’aura ouvert à une vision très positive sur le monde. Bien qu’ayant été élevé sous un régime communiste dure, Iga Gielniewski à eu l’occasion de voyager dans sa jeunesse et d’ouvrir son esprit à différentes cultures étrangères qui ont largement élargies ses horizons artistiques et philosophiques.
Ses voyages les plus marquant furent ceux qu’elle effectua en Asie, le grand orient ayant laissé à jamais une traces dans son être et sa conception du monde ainsi que de l’humain. Au Népal elle rejoignit un temple bouddhiste où elle médita avec les moines et se coupa du monde. C’est là qu’en réalisant des mandalas rituels, Iga Gielniewski a intégré ce mode de narration emplis de symboles cachés, de multiples niveaux de lecture, tournant en cercles concentriques, élevant une pensée au fur et a mesure que l’on évolue à travers les différents degrès. Cette maturation dura 9mois au termes desquels elle donna naissance à une vision nouvelle et s’ouvrit à l’idée d’une énergie qui penetre l’ame via le souffle.

Des années plus tard, elle crée des constructions de céramique en 3D, véritables Mandalas en volume, délivrant des messages résultants de ses longues réflexions et guidant les observateurs dans la «cultivation» de leur esprit.


© Max Mogan Giel - 2019

Iga Gielniewski non point moraliste, mais plutôt vigie de terres inconnues ; elle peint la vision des choses qui se cachent derrière les apparences.  Elle va plus loin pour dire une spiritualité, crier l'état d'être dans la société. La beauté de l'œuvre d’Iga Gielniewski est faite de cette inquiétude, de cette recherche du bonheur, de cet hallucinant tourbillon de vie, qui se dégagent d’elle ; son acte de peindre porte du sens profond, magique ou mystique, allégorique... 

Iga Gielniewski a côtoyé pendant ses études à l'université de Varsovie et à celle de Lublin, dans son parcours d'historienne de l'art, des intellectuels, des maîtres spirituels, qui ont su lui indiquer de vraies directions de l'existence. C'est bien cela qu'elle nous transmet dans sa peinture, par chaque tableau comme un fruit coloré au goût de vie.

© Texte Antoine Antolini - Direction Rédactionnelle. CRACP - Mars 2011 - 

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